Les canons de la Grande Armée

La Grande Armée, dirigée par Napoléon Bonaparte, tenait sa puissance de son artillerie qui à cet époque la meilleure du monde. Cette artillerie jouait un rôle crucial dans le succès de la Grande Armée et a permis à son pays de montrer au monde entier sa bravoure au combat. 

Les différents canons

L’ingénieur Gribeauval a travaillé sur un système de standardisation de l’artillerie afin que la production soit plus rapide et contrôlé. Cela permit donc une interchangeabilité des pièces: si une batterie était endommagée et n’avait plus de pièce de rechange, alors les autres batteries pouvaient lui prêter des pièces. 

Voici les canons de cette réforme: 

  • Canon de 4 livres :

    • Léger et facilement maniable.
    • Utilisé pour le soutien d’infanterie et les attaques rapides.
  • Canon de 8 livres :

    • Plus puissant, mais aussi plus lourd.
    • Utilisé principalement pour des tirs à longue portée et des positions défensives.
  • Canon de 12 livres :

    • Très puissant avec une grande capacité de destruction.
    • Utilisé pour briser les lignes ennemies et détruire des fortifications.

 

La logistique

L’ingénieur avait travailler sur un système de logistique qui avait pour but de superviser la ligne de production, de transport et de déploiement. Cette ligne s’appelait « le train d’artillerie ».  Cela permettait de maintenir un approvisionnement constant de la ligne de front. 

Comme dit précédemment, la production était standardisé, ce qui permettait de produire plus rapidement, et de réparer les pièces beaucoup plus facilement. Des unité accompagnait l’artillerie afin d’effectuer les réparations d’urgence. 

Maintenant que l’artillerie peut être approvisionnée en continu et produite efficacement, il reste le problème de la mobilité: Chaque pièce d’artillerie était attelée à plusieurs chevaux, généralement de six à huit pour les canons de campagne, plus pour les pièces plus lourdes. L’état des routes influençait fortement la mobilité de l’artillerie. Napoléon investissait souvent dans l’amélioration des infrastructures routières pour faciliter les déplacements.

Cette logistique nécessitait beaucoup de main d’œuvre, ce qui obligea la France à créer d’avantage d’usines à appeler les classes pauvres pour qu’elles contribuent à l’effort de guerre. 

Utilisation de l'artillerie en bataille

Grâce aux principe du compte Guibert, l’utilisation de l’artillerie est complétement changée sur le champ de bataille, augmentant sa cohésion avec l’infanterie et la cavalerie ainsi que l’efficacité sur les positions ennemies. 

Par exemple, les batteries peuvent concentrer leurs tirs sur un point précis afin de créer une brèche dans la ligne ennemie et y envoyer la cavalerie avant de laisser place à l’infanterie et créer une rupture. 

Une autre idée visait à augmenter la prise de risque de la part de l’artillerie: dans certaines situations, l’artillerie pourrait être envoyée à bout portant sur l’ennemi: La bataille de Fleurus, le 26 juin 1794 est notable pour l’utilisation innovante de l’artillerie française, y compris des tirs à bout portant qui ont joué un rôle crucial dans la victoire. Pendant les moments critiques de la bataille, l’artillerie française a été avancée très près des lignes ennemies pour effectuer des tirs à bout portant. Ces tirs ont utilisé des cartouches à mitraille, causant des pertes massives dans les rangs adverses.

À courte distance, Napoléon utilisait des charges de mitraille, transformant les canons en de véritables mitrailleuses. Cette technique était particulièrement efficace pour briser les assauts d’infanterie ennemie et infliger des pertes massives à bout portant. Les cartouches à mitraille dispersaient une pluie de projectiles sur une large zone, causant des ravages dans les rangs ennemis

grâce aux réformes du système Gribeauval. Napoléon utilisait des attelages de chevaux pour déplacer rapidement les canons sur le champ de bataille, permettant une flexibilité tactique qui était souvent décisive.

Ces stratégie permettait à l’artillerie française d’avoir une efficacité décisive sur le champ de bataille. 

Pour conclure, l’artillerie de l’Empire était la plus puissante d’Europe grâce à une logistique à toute épreuve qui permettait un déploiement efficace sur le champ de bataille ainsi qu’un approvisionnement continu, et grâce à une utilisation nouvelle des canons privilégiant la prise de risque et la coordination. Bien sûr, il y a d’autres raisons qui explique son succès, mais nous ne les aborderons pas dans cet article. 

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